Nettoyage naturel (et peu coûteux) de vos sols

Et le gagnant est…

Maniaque de nature et par contrainte, nos deux compagnons poilus (je veux bien sûr parler du chat et du chien) nous obligent à une certaine rigueur en terme de propreté.
L’avantage cependant c’est qu’ils sont des crash test tout trouvés pour la mise en place de nouvelles méthodes de nettoyage. Avec eux, on voit très vite si ça fonctionne… ou pas.

Revenons-en à nos moutons ou chats et chiens notre sujet, si vous aussi vous souhaitez abandonner les produits pour sols industriels et revenir vers quelques chose de naturel il existe heureusement plusieurs produits pour vous aider.

Pour l’entretien courant : Le savon noir, votre allié.
Le savon noir est un produit dont vous allez vous servir dans plusieurs cas (nous le verrons prochainement). Il est également naturel à 100% et biodégradable (aaaaah je sens votre côté écolo frétiller) et en plus il ne coûte pas cher.
Le savon noir va assainir vos sols ce qui est particulièrement intéressant si vous avez des enfants qui commencent le 4 pattes. Les petites mains ne seront pas en contact avec un sol lavé à l’aide de produits chimiques.

A savoir pour gagner du temps sur l’utilisation du savon noir : il faut en mettre très peu car étant composé d’huile végétale, si vous en mettez trop (et par trop je veux dire la même quantité qu’avec un produit classique) vous allez rapidement vous retrouver avec un sol gras sans comprendre pourquoi. Il est recommandé de verser 1 petit bouchon dans 3 litres d’eau bien chaude.

Alors si comme moi vous êtes novice dans l’utilisation du savon noir et donc très généreuse, votre sol est devenu gras. Et si en plus vous vous dites que votre sol est gras et augmentez la dose de savon noir, on ne s’en sort plus. Que faire pour retrouver un sol normal ?

Le vinaigre blanc, (mon) votre sauveur !
Vous allez tout simplement, une fois par mois remplacer le lavage au savon noir par un seau de vinaigre blanc. Vous versez un peu de vinaigre blanc dans de l’eau et après avoir lavé, vous verrez que l’effet de pellicule grasse sur vos sols aura disparu.

Les cristaux de soude, le groupe d’intervention des sols encrassés.
Enfin, si votre sol est vraiment encrassé, vous pouvez également une fois de temps à autre le laver avec de l’eau chaude, un peu de cristaux de soude et un petit bouchon de savon noir. Cela va les nettoyer en profondeur. Attention tout de même en manipulant les cristaux de soude qui sont irritants. Il est donc préférable de les manier à l’aide de gants.

J’espère que cet article vous aura été utile et surtout que vous serez satisfait(e) de l’utilisation de ces produits.

Image : https://pixabay.com/fr/photos/balai-%C3%A0-franges-seau-2736400/

Lessive maison : écologique et économique

Une lessive maison écologique

Les motivations pour réaliser sa propre lessive peuvent être nombreuses. Qu’il s’agisse de réduire ses déchets (en arrêtant d’en acheter, on cesse de se débarrasser de l’emballage plastique), de faire des économies (car même la lessive la moins chère reste plus coûteuse qu’une lessive « maison »), d’arrêter d’enrichir des groupes de supermarchés, de s’engager plus concrètement dans l’écologie en bannissant les composants d’une lessive classique et industrielle, etc, etc, etc… Vous avez certainement d’autres motivations en tête. Pour ma part c’était un mélange de toutes ces raisons qui m’ont fait essayer de réaliser ma propre lessive. Ayant la peau sensible je voulais tout de même quelque chose qui ne soit pas agressif.
J’ai regardé nombre de tutos sur internet. Celui qui m’apparaissait le plus fiable est celui proposé par une chroniqueuse de l’émission la maison des maternelles que vous pourrez retrouver ici.

Oui je ne vais pas vous mettre ma recette puisque je l’ai prise sur ce tuto. Inutile donc de me l’approprier.
Je peux cependant vous expliquer pourquoi j’ai opté pour celle-ci. Premièrement parce qu’elle s’adresse aux familles avec enfants donc côté protection de la peau, j’ai songé que ça devait forcément être bon. Ensuite parce qu’elle réuni plusieurs produits qui détachent (bicarbonate de soude, cristaux de soude, etc) ce qui à mon sens lui garantissait une certaine efficacité.

Avant d’écrire cet article j’ai attendu d’avoir testé ma lessive à plusieurs reprise. Verdict ? Je la trouve très efficace et j’en suis vraiment satisfaite.

Il y a cependant deux points qui peuvent surprendre voire refroidir certaines personnes :
1) La lessive maison n’a pas du tout la même texture que celle vendue dans le commerce (comme la plupart des produits fait maison d’ailleurs). Elle est beaucoup plus solide et ressemble à un gel. Il faut donc la secouer avant chaque utilisation.

Il existe une astuce pour qu’elle ne soit pas trop solide tout de même : lorsque vous allez la réaliser, n’hésitez pas à la mixer avec un mixeur plongeant environ toutes les heures pendant 3 ou 4h.

2) Elle n’a pas d’odeur surtout si comme moi vous n’utilisez pas d’huiles essentielles. Si ça peut être déstabilisant personnellement ça ne me gêne pas car ce que je recherche avant tout c’est qu’elle lave bien.

Et pour l’adoucissant ?
Il est en effet conseillé (voire recommandé) d’utiliser un adoucissant avec cette lessive. Vous pouvez également le fabriquer vous-même et ça prend 20 secondes. Vous mélangez la même quantité d’eau que de vinaigre blanc. Vous le secouez également avant chaque utilisation et déposez un bouchon (ou un demi suivant la quantité de linge lavé) dans le bac prévu à cet effet de votre machine. Pour l’adoucissant également vous pouvez mettre des huiles essentielles. Cependant même sans, ça ne sent absolument pas le vinaigre.

Image : https://pixabay.com/fr/photos/blanc-blanchisserie-pendaison-sec-3395699/

Confiture d’oranges maison round 2

Après un premier essai que je pressentais perfectible (j’avais d’ailleurs déjà envisagée plusieurs améliorations possibles) j’ai retenté l’expérience.

Cette fois j’ai coupé les quartiers d’oranges en petits morceaux.
J’ai été généreuse en zestes puisque j’ai mis les zestes de deux oranges. A voir selon vos goûts personnels.

Pour le sucre, j’ai mis 400g pour 1kg de fruits que j’ai répartis comme ceci : 200g de sucre de canne et 200g de sucre spécial confiture.

Résultat :
Aspect : elle ressemble à une confiture classique (beaucoup moins compacte que la première).
Texture : c’est beaucoup plus agréable d’avoir de petits morceaux de fruits plutôt que des gros.
Goût : je trouve que ce dosage de sucre est parfait et permet de ne pas se retrouver avec un produit final trop sucré.

Ma future expérience : la confiture de bananes !!!

Zéro déchet : le principe des 5 R

Comment 5 mots peuvent changer votre vie ?

Comment 5 mots peuvent changer votre vie ? Et tant qu’à faire soyons optimistes, voyons grand : changer la société, améliorer le monde ? 5 petits mots aux pouvoirs surprenants. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Ces cinq mots résument le principe zéro déchet et en font une règle : la règle des 5 R. Je vous imagine, perplexes. Encore une règle à appliquer dans un monde déjà complexe et extrêmement contraignant. Rassurez-vous, appliquer les 5 R demande certes l’acquisition de nouveaux réflexes, d’un peu de créativité mais cela deviendra vite une habitude.

5 R, vous avez dit 5 R ?

R pour Refuser
R pour Réduire
R pour Réutiliser
R pour Recycler
R pour Rendre à la terre

Refuser, dire non au superflu.
Refuser c’est la toute première action à mettre en place. Il s’agit de refuser tout ce dont nous n’avons pas réellement besoin. Refuser une paille en plastique lorsqu’on commande une boisson, refuser la publicité dans notre boîte aux lettres, refuser les goodies et autres cadeaux que l’on va finalement abandonner dans le fond d’un de nos tiroirs.
Dire non est finalement très simple. Et lorsque l’on va commencer à le faire, difficile d’y renoncer.

Réduire, interroger ses pratiques de consommation.
Intimement lié au premier R de la règle, réduire c’est également s’interroger sur ce dont nous avons vraiment besoin. Et suivant chacun, nous allons choisir de réduire notre consommation de vêtements (ai-je besoin d’autant de pulls, T-Shirt, accessoires, etc), outils numériques (ai-je besoin de changer mon téléphone, mon ordinateur, ma tablette ? ai-je besoin de tous ces objets simultanément ?)

Réutiliser, offrir une seconde vie aux objets
Est-ce que je n’ai pas chez moi des objets auxquels je peux trouver une nouvelle utilisation plutôt que d’en acheter des neufs (car si vous vous intéressez au zéro déchets, vous verrez bien vite combien la production d’objet est polluant et coûteux en ressources comme l’eau ou l’énergie). Pour vous citer quelques exemples de réutilisation, j’ai récemment récupéré des bocaux qui me servent à présent à ranger mes pâtes, riz, céréales etc… J’ai également retrouvé des sacs en tissus que l’on m’avait offert et m’en sers pour faire mes courses.
Dans réutiliser, on va aussi songer à réparer un vêtement abîmé plutôt que de le jeter.

Recycler, l’évidence pas si écolo ?
Il arrive bien tardivement ce fameux recycler. Et pour cause, si je vous dis : écologie vous allez me répondre recyclage. Nombre d’entre nous se considèrent comme de bons citoyens car nous recyclons nos déchets, la réalité est moins jolie. En effet, recycler est une excellente initiative mais seulement 29% de nos déchets sont incinérés et 2000 polluants ressortent des fumées produites par les incinérateurs… Ces fumées se retrouvent dans l’air que nous respirons. Alors que devient le reste des déchets non recyclables ?
Ils finissent en décharges ou enfouis et libèrent du méthane qui réchauffe la planète. Ce n’est pas parce que nous ne voyons plus les déchets qu’ils disparaissent. Au contraire, les déchets enfouis, vont polluer les sols et l’eau.

On le voit, si le recyclage est une pratique à nécessaire, elle n’en demeure pas moins polluante. On ne peut pas se dire (comme je le faisais avant), je trie, je fais mon job d’écocitoyenne. Non, une fois que l’on sait ce qui se passe réellement derrière le recyclage, on ne peut qu’être déterminé à appliquer les deux premiers R qui sont fondamentaux pour stopper les déchets à la source.

Retour à la terre, rendre ce qui nous est offert
C’est tout simplement le compost. Éliminer naturellement les déchets alimentaires (Attention, je ne le savais pas mais il ne faut pas mettre d’ail ou oignon dans le compost). Quand on scanne notre poubelle et que l’on voit tout ce que l’on jette, l’intérêt d’un compost devient évident, surtout si vous possédez un jardin. Vous pourrez vous en servir comme engrais riche pour les plantes et cultures personnelles.

Conclusion (honnête) sur la mise en application du principe de Zéro déchet et des 5 R
Le – :
J’ai beau y réfléchir, je ne vois pas d’inconvénient à passer au zéro déchet. Ah si, un pour être tout à fait honnête, réussir à trouver du vrac peu onéreux si vous vivez dans une petite ville ou village (car le prix du vrac en supermarché donne juste envie de pleurer). Cependant il est fort à parier que des épiceries vont se développer un peu partout dans les prochaines années.

Les +++
Le Zéro déchet nous pousse à revoir nos pratiques de consommation et adopter un mode de vie plus simple, plus sain. Consommer moins, se débarrasser du superflu (imaginez le bien que ça peut faire quand on sait combien le bazar accumulé peut peser sur notre bien-être), manger mieux. Et cerise sur le gâteau : faire des économies tout en s’engageant concrètement pour améliorer l’environnement.

Alors comment l’application des 5 R peut changer votre vie ? Pour faire court, en la simplifiant.

Image : https://pixabay.com/fr/users/rikac-4995102/

J’entre en Zéro Déchet

Certains disent « j’entre en religion » et bien moi j’entre en zéro déchet.

Comment j’en suis venue au Zéro déchet ?
Cela fait un moment que j’étais de plus en plus critique vis à vis des publicités et de leurs mécanismes de manipulation pour nous vendre des objets, des grandes surfaces qui proposent de plus en plus de produits très chers et de piètre qualité, et de mes propres pratiques de consommation. J’avais déjà amorcé le fait de me séparer de ce dont je ne me servais pas ou plus depuis un certain temps. Plus récemment, je me suis demandée si je n’étais pas minimaliste.
Je triais mes déchets.
Je me révoltais face aux extinctions de races animales.
J’étais écœurée par mes congénères qui jettent leurs déchets dans la rue ou les champs. Pas besoin d’aller loin, juste en face de chez moi un champ s’est vu recevoir une boîte à chaussures et des gobelets du clown à hamburger.
Ce constat m’agaçait. Et je me suis alors dis qu’il fallait que je passe à l’action. Un peu plus. Que cela me permettrait sans doute d’être plus en accord avec mes convictions et valeurs profondes.

J’ai découvert le principe, la philosophie de vie du zéro déchet. Et là j’ai eu une révélation. Ce concept réunissait exactement ce que je pensais, mes principes, valeurs, ce vers quoi je tends et ce que je pratiquais déjà en partie. Pour ceux qui se demandent quelle est la différence entre le zéro déchet et le minimalisme c’est expliqué ici. Il s’agit bien sûr la vision de l’auteur mais je la partage.

Depuis que j’ai pris cette décision de limiter mes déchets et ma consommation de façon générale, j’ai lu et lis beaucoup d’articles sur ce sujet. Je suis également un Mooc (vous savez ces formations en ligne gratuites) sur le zéro déchets.

Qu’est-ce que j’attends du zéro déchet / Quels en sont les bénéfices ?
Pratiquer le zéro déchet c’est un moyen de se reconnecter à ce qui est essentiel. Ne plus avoir l’achat-réflexe mais l’achat-conscient.
J’admire les sociétés nordiques. Les gens qui affichent ce qu’ils possèdent et s’en servent comme un moyen de briller ou écraser le voisin sont perçus comme des minables. Chez nous c’est plutôt l’inverse. Ils ont compris que ce n’est pas posséder qui rend heureux. Ils apprennent l’empathie, le contact à la nature à l’école.
Selon moi le zéro déchet permet de profiter des moments simples (sorties familiales en extérieur plutôt que dans les galeries marchandes), de partager (ou échanger des cadeaux, vêtements).
Et puis, et ce n’est pas le moins important, pratiquer le zéro déchet c’est être conscient du vivant qu’il s’agisse d’animaux ou de végétaux. C’est les considérer comme important à notre équilibre et de tout faire pour les préserver et protéger.

En conclusion
Je vous le disais, le zéro déchet a été pour moi une révélation car cela m’a permis de mettre un mot, un concept, une philosophie sur ce qui m’animait au plus profond de moi depuis des années sans que je n’arrive à le synthétiser, à l’exprimer. Avec le zéro déchet j’ai trouvé une philosophie de vie complète car elle respecte tous les pans de ma vie qui me sont primordiaux. Une réflexion sur la consommation, un mode de vie plus simple, moins matérialiste, le contact avec la nature.
Une vie qui se fonde sur l’être plus que sur l’avoir. Une pratique de vie respectueuse de l’environnement dans sa globalité.



Confiture d’oranges maison

De plus en plus vigilante sur les produits que j’achète, j’ai vu un reportage sur les confitures industrielles et ça m’a stoppé dans mon envie d’en consommer.
Je ne parle pas du taux de sucre (en général très élevé).
J’ai été choquée d’apprendre que les morceaux de fruits que l’on peut trouver dans les confitures (s’ils en ont le goût, la texture) sont bien souvent tout sauf du fruit. Dans le reportage que j’ai vu, il était même expliqué que l’on peut consommer une confiture de fraises par exemple alors que cette dernière ne contient pas de fraises.
J’ai donc pris la décision de réaliser ma confiture. Ce qui m’avait découragé auparavant c’était des idées reçues : je n’ai pas le matériel, ça prend trop de temps…
Alors si vous aussi vous êtes gourmand(e), soucieux(se) de manger plus sainement, sachez qu’avec la recette que je vais vous donner vous allez pouvoir faire vos propres confitures maison sans y passer des heures et sans matériel spécifique.

Une bonne confiture maison oranges-clémentines

Pour ma toute première recette j’ai décidé de faire une confiture oranges-clémentines.
Le plus long est d’ôter la peau ou membrane blanche du fruit (je l’ai fait uniquement sur les clémentines).
Il vous faut donc :
– 1 kg de fruits non traités
– 450 g de sucre spécial confiture

La préparation :
– Râper les zestes de 1 ou 2 oranges dans un saladier (d’où l’importance de prendre des oranges non traitées).
– Pelez à vif les oranges et enlever la peau blanche au centre des quartiers.
– Ajoutez les quartiers d’oranges et clémentines dans le saladier avec les zestes.
– Ajoutez le sucre et mélangez.
– Couvrez le saladier et laissez mariner pendant 12h à température ambiante.
– Le lendemain, portez les fruits à ébullition et faites cuire pendant 10 à 15 minutes en remuant de temps en temps.
– Pour vérifier que la confiture est prête, il suffit prendre votre cuillère en bois et la dernière goutte ne doit pas couler. Si vous mettez quelques gouttes sur une assiette, elles ne doivent pas couler non plus.
– Remplissez la confiture dans vos pots stérilisés préalablement à ras bord et fermez le pot.
– Retournez le pot pour créer un vide d’air (ce qui pasteurise).

C’est prêt !

Améliorations :
Comme toute recette, elle est ajustable à vos goûts et améliorable. Voici donc les points modifiables et/améliorables.
Le sucre : Concernant le sucre, les recettes classiques préconisent 1kg de sucre pour 1kg de fruits. Personnellement je n’aime pas lorsque les produits sont trop sucrés. Je baisse donc systématiquement les quantités dans mes recettes. Pour celle-ci je varie entre 400 à 450 g.
Je vous conseille de prendre du sucre spécial confiture. Pourquoi ? C’est ce sucre qui va apporter une texture à votre confiture. Attention car il gélifie et pour ma prochaine recette je mettrais moitié sucre à confiture et moitié sucre de canne. En effet, si elle est très bonne, ma confiture est un peu trop compacte.

Les fruits : dans la recette qui m’a servi de base pour ma confiture, les oranges étaient mises en quartiers. Je recommande de couper les fruits en petits morceaux car vous risquez de vous retrouver avec de gros morceaux de fruits et tout le monde n’aime pas ça.

Pour les autres recettes (exemple fraises, abricots, etc…) il est conseillé d’ajouter le jus d’un citron. Là je n’en ai pas mis car comme c’était des agrumes je ne voulais pas me retrouver avec une confiture trop amère et acide.

Liquide vaisselle maison

Réaliser son liquide vaisselle est très simple et peu coûteux. Alors autant le dire de suite, le rendu final ne sera pas celui auquel nous sommes habitués. Le liquide vaisselle est beaucoup plus fluide que celui trouvé dans le commerce.
Je n’ai pas pris en photo les différentes étapes de la création de ce liquide car vous trouverez de multiples recettes sur Youtube. A vous de choisir celle qui va vous convenir.
Pour ma part j’ai utilisé :
500 ml d’eau
25 g de savon de Marseille (vous pouvez prendre du blanc ou du vert l’important est que ce soit le véritable savon composé à 72% d’huiles végétales)
1 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire
1 cuillère à café de savon noir
1 cuillère à café de vinaigre d’alcool.

La recette :
Mélangez 200 ml d’eau bouillante avec le savon de Marseille râpé ou en copeaux jusqu’à ce que tout soit entièrement fondu. Laissez refroidir.
Mélangez 200 ml d’eau avec le bicarbonate de soude alimentaire et le savon noir.
Mélangez les deux préparations puis versez-les dans votre contenant.
Ajoutez le vinaigre d’alcool et remuez.

Il existe des variantes de cette recette avec des cristaux de soude, des huiles essentielles. A vous de voir ce que vous souhaitez y ajouter ou pas !

J’ai testé : le savon shampoing

Lorsque je cherchais des produits pour réaliser mes propres nettoyants maison dans un petit magasin, je suis tombée sur une gamme de savons artisanaux. Une large variété était proposée pour le corps et un savon se démarquait avec sa drôle d’allure striée… Le savon shampoing. Je me suis dit « Tiens, intéressant, pourquoi ne pas essayer ? » et là mon côté « girly » a fait surface se sentant en danger en répondant « oui mais non, ça va t’assécher les cheveux, tu vas te retrouver avec des dreadlocks ou le cuir chevelu qui démange, etc, etc, etc…
Après un long échange avec moi-même (je suis de nature à hésiter, peser le pour et le contre), j’ai décidé de tenter l’expérience.
Et alors me direz-vous ?
Encore pétrie de préjugés une fois sous la douche, les cheveux mouillés et prête à utiliser le fameux savon je me suis dit « je suis certaine que ça ne va pas mousser ».
Et là, surprise, la savon produisait de la mousse.
Une fois douchée, les cheveux séchés, force était de constater que ces derniers n’étaient ni secs, ni abîmés, ni remplis de nœuds… Rien de tout cela. « Parfait » me diriez-vous. Pour autant mes doutes n’étaient pas totalement évincés. Je me disais en fixant le savon du coin de l’œil « hum, il faut voir après plusieurs utilisations ».

Me voilà rendue à plusieurs utilisations. Alors suis-je convaincue ? Oui.
Totalement ? Oui.
Qu’il s’agisse de ce savon en particulier ou d’un autre, je sais que dorénavant je ne vais pas repasser au shampoing vendu en grande surface.
Pourquoi ? Déjà parce que le savon shampoing fonctionne très bien. Et puis il y à un autre avantage, cela permet de réduire les déchets et emballages plastiques dans lesquels sont vendus les shampoings que j’achetais avant.

Et vous ? Avez-vous testé ce genre de produit ? Qu’en pensez-vous ?

Eco et Toi, pourquoi ?

J’ai souhaité créer ce blog pour échanger et partager des informations sur un sujet qui est devenu à la fois l’une de mes passions mais aussi une réelle préoccupation : l’écologie.

L’écologie c’est la protection de l’environnement. Si j’ai toujours été sensible à ce sujet, plus les années passent et plus il est devenu central dans ma vie. J’ai réellement cheminé quant à mon rapport à l’écologie. Jusqu’à me poser des questions et réflexions :
– Quelle est la qualité et l’impact environnemental des produits qui nous sont proposés en grande surface (qu’il s’agisse de nourriture, de produits nettoyants pour la maison ou encore de produits d’hygiène)
– Est-ce qu’il ne vaut pas mieux consommer moins mais consommer mieux ?
– Est-ce que j’ai réellement besoin de tout ce qu’on essaie de me vendre ? Quels mécanismes sont utilisés pour me pousser à l’achat et que flattent-ils ?

Ces questions m’ont amenées à réaliser que je n’étais pas satisfaite de la façon dont je consomme (très polluante) et que j’en ai assez d’enrichir de gros groupes qui nous vendent des produits mauvais voire dangereux pour la santé et l’environnement.

J’ai voulu créer ce blog au moment où je débute mes actions. Je pars de zéro (bon, même si comme la majorité des gens je trie mes déchets, que je vais à la déchetterie mais ça s’arrêtait là).
Je vais donc évoluer chaque jour dans mon action et je voulais à la fois le partager et l’acter via ce blog.

Mon ambition est d’échanger des idées, astuces, et informations le tout dans le respect et la bienveillance évidemment.

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