J’entre en Zéro Déchet

Certains disent « j’entre en religion » et bien moi j’entre en zéro déchet.

Comment j’en suis venue au Zéro déchet ?
Cela fait un moment que j’étais de plus en plus critique vis à vis des publicités et de leurs mécanismes de manipulation pour nous vendre des objets, des grandes surfaces qui proposent de plus en plus de produits très chers et de piètre qualité, et de mes propres pratiques de consommation. J’avais déjà amorcé le fait de me séparer de ce dont je ne me servais pas ou plus depuis un certain temps. Plus récemment, je me suis demandée si je n’étais pas minimaliste.
Je triais mes déchets.
Je me révoltais face aux extinctions de races animales.
J’étais écœurée par mes congénères qui jettent leurs déchets dans la rue ou les champs. Pas besoin d’aller loin, juste en face de chez moi un champ s’est vu recevoir une boîte à chaussures et des gobelets du clown à hamburger.
Ce constat m’agaçait. Et je me suis alors dis qu’il fallait que je passe à l’action. Un peu plus. Que cela me permettrait sans doute d’être plus en accord avec mes convictions et valeurs profondes.

J’ai découvert le principe, la philosophie de vie du zéro déchet. Et là j’ai eu une révélation. Ce concept réunissait exactement ce que je pensais, mes principes, valeurs, ce vers quoi je tends et ce que je pratiquais déjà en partie. Pour ceux qui se demandent quelle est la différence entre le zéro déchet et le minimalisme c’est expliqué ici. Il s’agit bien sûr la vision de l’auteur mais je la partage.

Depuis que j’ai pris cette décision de limiter mes déchets et ma consommation de façon générale, j’ai lu et lis beaucoup d’articles sur ce sujet. Je suis également un Mooc (vous savez ces formations en ligne gratuites) sur le zéro déchets.

Qu’est-ce que j’attends du zéro déchet / Quels en sont les bénéfices ?
Pratiquer le zéro déchet c’est un moyen de se reconnecter à ce qui est essentiel. Ne plus avoir l’achat-réflexe mais l’achat-conscient.
J’admire les sociétés nordiques. Les gens qui affichent ce qu’ils possèdent et s’en servent comme un moyen de briller ou écraser le voisin sont perçus comme des minables. Chez nous c’est plutôt l’inverse. Ils ont compris que ce n’est pas posséder qui rend heureux. Ils apprennent l’empathie, le contact à la nature à l’école.
Selon moi le zéro déchet permet de profiter des moments simples (sorties familiales en extérieur plutôt que dans les galeries marchandes), de partager (ou échanger des cadeaux, vêtements).
Et puis, et ce n’est pas le moins important, pratiquer le zéro déchet c’est être conscient du vivant qu’il s’agisse d’animaux ou de végétaux. C’est les considérer comme important à notre équilibre et de tout faire pour les préserver et protéger.

En conclusion
Je vous le disais, le zéro déchet a été pour moi une révélation car cela m’a permis de mettre un mot, un concept, une philosophie sur ce qui m’animait au plus profond de moi depuis des années sans que je n’arrive à le synthétiser, à l’exprimer. Avec le zéro déchet j’ai trouvé une philosophie de vie complète car elle respecte tous les pans de ma vie qui me sont primordiaux. Une réflexion sur la consommation, un mode de vie plus simple, moins matérialiste, le contact avec la nature.
Une vie qui se fonde sur l’être plus que sur l’avoir. Une pratique de vie respectueuse de l’environnement dans sa globalité.



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